Cas de pratiques cinématographiques

En 1939, l'abbé Albert Tessier alla présenter son film, encore en chantier, Hommage à notre paysannerie, au souper des rois à la demande de la direction du Cercle universitaire. Tessier y va d'un long préambule de plusieurs précautions envers sa vue animée.

Albert Tessier présenta en grande primeur ses nouvelles bobines qu'il tourna à l'été 1939. « À l'occasion de la proclamation des résultats du Concours de Vacances '39, M.

André de Reusse performa au National-Biograph en août 1907 et enchanta la presse écrite et le public avec ses « explications si curieusement détaillées » et ses chansons (Lacasse 2000. p. 126). Anonyme, « Nos lieux d’amusements.

Entre 1903 et 1908, les frères Krzeminski ont parcouru une grande partie de la Pologne et plusieurs régions de la Russie pour présenter des photographies animées. Antoni affirme plusieurs fois dans ses mémoires que son « frère debout devant l'écran commentait les images présentées » (cité dans Hendrykowska 1996, p. 161).

Même si cela n'apparaît jamais dans les conclusions des rapports, le film projeté est commenté en direct à de très nombreuses reprises.   

À l'époque du cinéma muet, en Iran, les exploitants de salle engageaient des traducteurs qui bonimentaient les films projetés, la mise en contexte des films par les bonimenteurs et leur emprunt à la tradition orale, par exemple les « curtain readings », le théâtre d'ombre, les « peep shows » et le théâtre de marionnette

 Le propriétaire d'un établissement de cinéma agit à titre de bonimenteur, expliquant et commentant les films pour le public : « Pour faire comprendre au public ces films muets, il n'y avait pas de sous-titres mais le patron de la baraque donnait le sens de chaque scène »  (Jean Follain, 1942).

L'abbé Albert Tessier donna à Shawinigan en 1953 l'une de ses nombreuses causeries sur l'éducation féminine qu'il commença en 1937 lorsqu'il devint visiteur des écoles ménagères de la province de Québec. Il amorça la soirée par un long texte d'introduction et d'information sur l'éducation des jeunes filles.

Le 7 février 1934, Albert Tessier présenta ses images mauriciennes à l'Hôtel de Ville dans le cadre de la soirée au profit de la troupe Cooke de l'association des Scouts catholiques de Trois-Rivières. Plusieurs milliers de pieds de film furent accompagnés des commentaires de l'abbé.